Les data centers hébergent nos données et assurent la continuité des services en ligne. Ils nécessitent cependant une grande quantité d’énergie, ce qui contribue à faire augmenter l’empreinte carbone globale. Dans ce contexte, les solutions vertes sont de plus en plus recherchées. Elles révolutionnent la conservation des informations par l’intégration de pratiques plus écologiques. Comment parviennent-elles à fonctionner tout en respectant l’environnement ? Découvrez les différentes stratégies mises en œuvre.
L’utilisation des énergies renouvelables dans les data centers
Les centres de données cherchent à minimiser leur impact sur la planète en s’approvisionnant à partir de sources propres. Cette transition permet non seulement de réduire les émissions de CO2, mais également de diminuer la dépendance aux combustibles fossiles. Les parcs éoliens sont particulièrement prisés par les structures situées dans des régions où le vent est abondant et constant. Les installations peuvent générer une quantité importante d’énergie non polluante, souvent suffisante pour couvrir une part significative de leurs besoins en installant ces dispositifs à proximité.
Comme on peut le voir avec l’hébergeur web Planet Hoster par exemple, les panneaux solaires, quant à eux, sont employés dans les localités chaudes. Ils captent la force du soleil pour la convertir en électricité. L’hydraulique est une autre option viable, notamment dans les endroits où des barrages et des systèmes hydrodynamiques existent déjà. Outre l’approvisionnement dans cette ressource, les data centers verts intègrent généralement des technologies de stockage telles que les batteries de grande capacité. Celles-ci conservent l’excédent du courant durant les périodes d’intense production pour une utilisation ultérieure.
La gestion efficace de la consommation énergétique pour l’hébergement web vert
L’optimisation des infrastructures est une première étape. Les data centers écologiques exploitent des serveurs et des équipements réseau conçus pour être plus économes. Ces composants sont choisis pour leur aptitude à fournir des performances élevées tout en dépensant moins d’électricité. Les processeurs à faible alimentation, les disques durs SSD et les solutions de virtualisation aident par exemple à limiter considérablement la quantité d’énergie nécessaire au bon fonctionnement des équipements. En permettant à plusieurs machines numériques de tourner sur un seul dispositif physique, le matériel requis est par ailleurs restreint, ce qui diminue en conséquence la consommation. Cette approche maximise également l’utilisation des ressources.
Les logiciels de gestion dédiés contribuent eux aussi à l’efficacité. Ces solutions numériques analysent les informations et offrent des recommandations pour améliorer la performance des appareils. Elles peuvent identifier les aberrations, suggérer des optimisations et aider à planifier des mises à niveau pour perfectionner la rentabilité dans le domaine. Les installations sont construites en tenant compte des principes de l’architecture durable, avec une bonne isolation thermique et un usage adéquat de la lumière naturelle.
Les techniques de refroidissement écologiques dans les data centers verts
La méthode par air libre utilise l’air extérieur pour refroidir les équipements, ce qui minimise la dépendance aux systèmes de climatisation énergivores. Lorsque les conditions météorologiques sont favorables, cette ressource est directement introduite dans le centre de données pour rafraîchir les serveurs. Cette stratégie est pertinente dans les régions où les températures restent basses pendant une grande partie de l’année. La tactique par évaporation est une autre astuce largement employée. Elle est plus économe que les modèles traditionnels et est parfaitement adaptée aux environnements secs.
Parmi les innovations récentes, la solution par immersion est en train de gagner en popularité. Les serveurs sont immergés dans un liquide non conducteur qui absorbe la chaleur. Il va ensuite circuler à travers un échangeur thermique pour la dissiper. Les options par géothermie utilisent quant à elles la température stable du sol pour refroidir les équipements. Enfin, les installations vertes intègrent des mécanismes d’organisation intelligents dans lesquels les capteurs surveillent les processus.
Le recyclage et la gestion des déchets électroniques
Le recyclage est une pratique courante dans les data centers écoresponsables. Les institutions collaborent avec des entreprises spécialisées pour s’assurer que les matériaux des outils désuets sont récupérés et réemployés de manière réfléchie. Les métaux précieux, comme l’or, l’argent et le cuivre, ainsi que les plastiques, peuvent être extraits et réintroduits dans la chaîne de fabrication. Cela réduit la demande de nouvelles matières premières et l’empreinte écologique. Les centres de données prolongent également la durée de vie de leurs appareils pour s’en servir dans d’autres situations.
Les dispositifs qui ne répondent plus aux exigences de performance d’une agence peuvent par exemple être profitables pour des tâches moins intensives pour des projets de recherche. Cette approche limite la quantité de détritus produits et maximise l’usage des ressources existantes. Vous devez par ailleurs mettre en place des programmes rigoureux de management des ordures électroniques. Il peut s’agir de la documentation et du suivi de tous les accessoires, de leur acquisition à leur élimination.