Avec la transition énergétique en pleine accélération, les véhicules électriques (VE) sont devenus des solutions privilégiées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce changement s’accompagne toutefois de nouvelles exigences, notamment en matière d’infrastructure de recharge.
L’installation d’une borne de recharge s’avère aujourd’hui un enjeu central pour les particuliers, les entreprises et les collectivités qui souhaitent répondre à la demande croissante. Mais avant de se lancer, plusieurs leviers doivent être soigneusement pris en compte.
Le choix de l’équipement et la conformité réglementaire
Pour commencer, vous allez évaluer vos besoins en puissance et en fonctionnalités en vue de sélectionner le modèle le plus adapté. Les bornes de niveau 2, par exemple, conviennent pour des charges domestiques, tandis que les dispositifs rapides sont idéals pour des usages intensifs. Il est cependant conseillé de vérifier la compatibilité avec divers modèles de véhicules électriques.
Sur le plan réglementaire, l’Installation de borne de recharge doit répondre aux normes de sécurité et aux réglementations locales. Vous devez obtenir certains permis, mais également veiller à la conformité aux codes électriques en vigueur. Aussi, est-il obligatoire de faire appel à un électricien certifié IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicules Électriques) pour les bornes supérieures à 3,7 kW.
Le financement de l’installation
Les coûts d’installation prise renforcée varient en fonction de la puissance de la borne et de la complexité des travaux. Toutefois, de nombreuses aides financières sont disponibles pour réduire considérablement la charge économique.
En la matière, le crédit d’impôt pour la transition énergétique couvre jusqu’à 75 % des frais d’installation, avec un plafond de 500 euros. Mais d’autres dispositifs aussi, notamment la prime Advenir, proposent des subventions pour les copropriétés. En plus, la TVA réduite à 5,5 % s’applique pour les logements anciens.